REPORTAGE > Calcutta : La Cité de la Joie. / Kolkata : The City of Joy.

REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE

INDE, Calcutta : Fin novembre 2005, puis février 2006.



Ce reportage vous fait découvrir la vie des indiens au Nord Est de l'Inde, plus précisément dans la ville de Calcutta. Un hommage à leurs vies, à leurs combats quotidiens pour survivre ensemble au milieu d'une nature urbaine capricieuse et hostile.


La vie de Calcutta est rythmée par la mousson, par les fortes chaleurs, par des hivers rudes et glacials parfois. La ville est gigantesque, pesante, polluée, avec plusieurs dizaines de millions d'habitants se répartissant et s'entassant dans les moindres recoins. Le jour, c'est une véritable fourmilière humaine et mécanique, se perdant à perte de vue dans un fracas de bruits et de klaxsons indescriptibles de paroles, de taxis, de rickshaws, de bicyclettes ! La nuit, c'est sans aucun doute l'un des plus grand dortoir du monde à ciel ouvert. Tout le monde dort partout : par terre, ou bien souvent dans leur rikchaw, leur seule richesse.


Calcutta est avant tout une ville très humaine et fière. La misère y est très présente et cela rend les gens très solidaires entre eux. Les occidentaux auraient beaucoup de leçons à retenir d'un tel lieu.





C'est une ville, mais nous somme à la campagne. Nous sommes dans une mégapole urbaine, et pourtant nous sommes au coeur d'un village campagnard indien. Les anciens, assis sur un banc au coin d'une ruelle boivent leur tchaé (un thé indien à base de lait et de thé noir infusés et mijoté ensemble avec le massala). Tout le monde travaille. Tout le monde transporte quelque chose. Les vaches déambulent tranquillement au milieu des rues, boulevards, et moindres ruelles, rapellant qu'elle est la "Mère du Peuple". Les "ambassador" vont et viennent de toute part avec pour chacun une mission à réaliser au plus vite. Calcutta est la seule ville où les indiens poussent encore leur client en courant devant leur rickshaw à deux roues.


La misère étant très présente à Calcutta, de nombreuses aides humanitaires et médicales ont été mises en place depuis plus de 40 ans grâce à Mère Thérésa, qui a joué un rôle majeur dans la lutte et les soins portés contre la Lèpre chez les plus démunis, les sans abris, et les laissés pour compte des castes indiennes pour la plupart déséspérés et très malades. De nombreux bénévoles ou volontaires participent régulièrement à des programmes d'aides aux malades de Calcutta. Certains en font une lutte acharnée et dévouée à vie. Il existe un remède contre la Lèpre (infection lente et progressive de la peau d'origine bactérienne rongeant les membres et le visage), qui est quasiemment éradiquée de la planète, pourtant ce dernier est trop cher pour les indiens des castes les plus pauvres.

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